OISEAUX EN LIBERTE

Ils inspirent souvent,

Les âmes poétiques,

Quand leurs piaillements,

En matins « symphoniques »,

Eclatent à l’aurore,

Comme simple « bonjour »,

Oiseaux conquistadores,

Aux multiples atours.

Je les aime sauvages,

Et j’admire leur vol,

Qu’ils offrent en partage,

Et comme bénévole,

J’alimente pour eux,

Les endroits qu’ils connaissent,

Je les vois si heureux,

Sur les boules de graisse.

D’autres, graines picorent,

Quand l’hiver se fait long,

Ne trouvant plus alors,

Pour eux ce qui est bon,

Car nature s’épuise,

De toute nourriture,

Leurs forces s’amenuisent,

Sauvons ces créatures !

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                                                                  Cathy, le 15 Février 2012 ©

L’OFFRANDE DU CIEL

Mon esprit en sommeil, entend tomber la pluie,

Une douce rengaine, qui accueille la nuit,

Pour honorer peut-être, la journée qui s’éteint,

Et sa place laisser, au soleil le matin.

Si l’Homme n’a que faire, des cris de la nature,

Elle fait de son mieux, pour panser ses blessures,

Et ses propres ressources, le soir elle utilise,

Lorsque l’esprit humain, ainsi la fragilise.

Des peuples ont béni, tant de siècles durant,

L’offrande de ce ciel, déchargeant à présent,

Sa détresse chez nous, qui avions dans les mains,

Tout pour que fructifie, la terre c’est certain.

C’est sur cette pensée, que mon esprit s’endort,

Oniriques instants, et le doux réconfort,

De me voir transportée, là où la vie éclate,

Où nature revit, oubliant ses stigmates.

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                                                              Cathy, le 26 Janvier 2012 ©

FABULEUSE NAISSANCE

(Quelques minutes de douceur sur le lien situé en-dessous de ce poème)

Elle tourne, elle sent, l’imminence venir,

Elle semble tranquille, sous les yeux des humains,

Certains ont emporté, d’elle le souvenir,

D’un merveilleux moment, pour de beaux lendemains

Tout semble si facile, sans douleur apparente,

Elle s’apprête là, à offrir une vie,

Doucement, en douceur, images émouvantes,

Les « témoins » de la scène, l’ont ainsi applaudie.

Elle ôte l’enveloppe, avec délicatesse,

Celle qui protégeait, son bébé, son enfant,

Immédiatement, le voilà qui se dresse,

Et qui vient se placer, auprès de sa maman.

Les animaux nous livrent, du monde l’autre image,

Celle de la douceur, tournons vers lui les yeux,

Si mon cœur a vibré, devant ce reportage,

Je partage avec vous, ces instants merveilleux.

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                                                                   Cathy, le 28 Novembre 2011 ©

Je ne puis que vous inciter vivement à consulter cette vidéo qui ne dure pas longtemps, et qui offre un moment magique de beauté et de douceur... La naissance d'un bébé girafe.

Un instant particulièrement émouvant.

(Je remercie au passage la personne qui m'a transmis ce lien)

link

LA ROSEE DU MATIN

(Sonnet)

Le temps s’est égaré,  sur le cadran des heures,

Le soir tombé trop vite, incite la nature,

A renoncer aussi, à garder sa verdure,

Elle se fond  en teintes, d’une triste pâleur.

Si les âmes sensibles, conservent leur candeur,

En espérant toujours, que l’Homme plus mature,

Pourra saisir enfin, combien l’esprit sature,

Face à la vision, de toutes ces erreurs.

Mais l’instant précieux, celui où la rosée,

Sur les feuilles présentes, ce matin s’est posée,

Ne décalera pas, sa touche audacieuse,

Cette marque du temps, non jamais ne suivra,

La volonté des êtres, souvent malicieuse,

De bon matin, l’aurore, toujours se lèvera.

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                                                           Cathy, le 31 Octobre 2011 ©

LE DEVENIR D’UN PAON

Si de son cri ingrat, évoquant un prénom,

Le paon peut agresser, quelquefois les oreilles,

Sa parade amoureuse, et ses plumes en rond,

Restent pour le regard, naturelle merveille.

Les autres animaux, certainement jaloux,

Tout comme les humains, face à lui ébahis,

Sont interrogatifs, fascinés par sa roue,

Reflets multicolores, et nulle facétie.

Mais plutôt que laisser, ces plumes atypiques,

Dans leur plus beau milieu, l’Homme en un vase place,

La suprême parure, dont les tons mirifiques,

En décoration, là jamais ne le lassent.

Le paon ne criera plus, « Léon » à tous instants,

Sa roue s’est refermée,  il ne subsiste d’elle,

Qu’un vase silencieux, certes fluorescent,

Mais parade n’a plus, sa grâce naturelle.

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                                                  Cathy, le 27 Septembre 2011 ©