CONTEMPLATION
Incroyable étendue, à l’eau si lumineuse,
D’un bleu indescriptible, aux lames merveilleuses,
Mon esprit tu transportes et ce sont les embruns,
Qui m’amènent au monde, car déjà au lointain,
Ton abysse m’attire, je ne vois plus que toi,
Océan fabuleux, tu me mets en émoi,
En mouvements puissants, tu viens t’abandonner,
Sur ces belles falaises et ces nombreux rochers,
Nature ne peut rien, contre force des lames,
Tu as parfois laissé, des traces de tes drames,
Mais je suis face à toi, toujours contemplative,
N’entendant au lointain, que mouettes plaintives.
Je te trouve plus beau, quand tu es en colère,
Quand le vent amenant, des ressacs éphémères,
Projette ces embruns, écume impressionnante,
Indolore bien sûr, mais si rafraîchissante,
Que mes rêves je quitte, surprise par l’ardeur,
De ce souffle d'air pur, que j’aime ton odeur !
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Cathy, le 31 Janvier 2011 ©