LA ROSE DE LUTEA

En tout point atypique,

Dévoilant tes atours,

En robe de velours,

Tes tiges, point ne piquent,

Rose de Lutéa,

Dénuée de fragrance,

Sur ta simple élégance,

Regard se posera.

Tu aimes le printemps,

Et pour lui tu fleuris,

Lorsque tu lui souris,

Il t’offre tendrement,

Lieux secrets du jardin,

Car grandes embrassades,

Sur hautes palissades,

Tu lui feras demain.

Rose venue d’Asie,

Implantée maintenant,

Sur notre continent,

Ton éclat me ravit,

Toutes hauteurs tu aimes,

C’est là ta majesté,

Exquise volupté,

Et ta beauté suprême.

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                                                            Cathy, le 17 Mai 2012 ©

Cette illustration est un cadeau de "Marine". link

Je lui dédie ce poème, ainsi qu'à toutes celles et ceux qui connaissent des difficultés de santé en ce moment.

Pour ma part, je serai plus présente sur les blogs à compter de Lundi.   

Amitiés à vous toutes et tous et bon week-end.

Cathy.

(image extraite des créations de mon amie Hélène) 

DELIVRANCE ?

(Vous aviez dit "délivrance" ?)

J’ai arrêté le temps,

Celui qui me guidait,

C’était auparavant,

Depuis je l’ai quitté,

Je nageais bien pourtant,

Sans vraiment avancer,

Parfois, en se noyant,

On croit que l’on vivait,

J’entendais cependant,

Cette voix qui criait,

« Mais cesse, maintenant,

Quand vas-tu arrêter ! »,

En me persécutant,

Cette voix a bien fait,

Car c’était « faux-semblant »,

Et je m’embarrassais,

De réflexes troublants,

Que l’on m’a inculqués,

Lorsque j’étais enfant,

T.I.C. ou T.O.C.  je ne sais,

Mais il est évident,

Que vraiment je sombrais,

Et il était grand temps,

De mieux m’abandonner,

Dans autre passe-temps,

Agréable à souhaits,

Poussières maintenant,

Je laisse bien tomber,

Ce n’est plus mon présent,

C’est vraiment du passé,

Ménage emprisonnant,

Je m’en suis délivrée.

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J'avais écrit ce texte le 10 Juin 2010.

J'aime autant vous dire qu'avec les travaux qui battent leur plein chez moi, il n'est plus guère d'actualité.

Comment combattre cette pulsion de nettoyage ?

C'était mon petit sourire du jour (en attendant l'ouvrier qui revient aujourd'hui pour des peintures, après la pose de carrelage hier).

Merci pour vos très gentils messages et bonne journée à chacun.

Amitiés,

Cathy. 

REGARD PAPILLON

    Ses yeux se sont posés, sur un beau papillon,

Aux couleurs chatoyantes, volant en tourbillon,

    Elle en eut le tournis, elle fut fascinée,

Attendant qu’une fleur, l’incite à se poser.

    Puis elle prit sa plume, pour écrire ces vers,

Cherchant à recentrer, des rimes sans travers,

Ce papillon était, autrefois chrysalide,

Cette métamorphose, n'est pas si anodine.

    Elle s'est vue en lui, repensant aux années,

Où elle n'était pas, où elle se cherchait,

Renaissance soudaine, et une envie de vivre,

  Comme ce papillon, qui aujourd’hui l'enivre.

Des choses la surprennent, n’est-ce-pas ça la vie,

Se laisser étonner, céder à ses envies,

Et si coule une larme, de ses yeux brun foncé,

N’y voyez aucun drame, l’émotion est née.

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                                         Cathy, le 13 Mai 2012 ©

POURQUOI CHERCHER PLUS LOIN ?

Symbole de la vie, par ton omniprésence,

Ton empreinte tu laisses, et sans extravagance,

Tu offres tes secrets, sans jamais rien attendre,

A souhaits tu enchantes, comment peux-tu comprendre,

Les esprits s’affirmant, en « nobles » précurseurs,

Persuadés d’avoir, découvert tes valeurs,

Exploitant à souhait, les bas-fonds de ton âme,

Au lieu de te soigner, ils provoquent des drames.

Mais s’ils posaient sur toi, un regard enjôleur,

Pourraient-ils percevoir, richesses et faveurs,

A portée de leurs mains, en mode naturel,

Tes précieux atours, beautés qui ensorcellent.

Comment puis-je leur dire, d’accepter tes cadeaux,

Sans chercher à vouloir, en trouver de plus beaux,

Toi qui n’es que merveilles, pureté et douceur,

Innocente nature, je défends tes couleurs.

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                                                                                   Cathy, le 11 Mai 2012 ©

UN APPEL AU PRINTEMPS

Quand donc sera t'il là, qu'on oublie nos frissons,

    Je scrute le jardin, la végétation,

Puissent les perces neige, marquer le lent réveil,

D'une terre endormie, dont bientôt les merveilles,

Porteront les couleurs, du retour du printemps.

Les arbres dénudés, à la morte saison,

Sont bien teintés de vert, après tous les bourgeons,

    Qui ont, comme il se doit, ainsi laissé la place,

Aux feuilles qui renaissent, dont jamais ne se lassent,

Nos regards attentifs et un brin impatients.

Toi, saison des amours, redore donc nos âmes,

Qui somnolent aussi, après l'hiver infâme,

Permets par ton éclat et toutes tes merveilles,

Que s'ouvrent nos esprits, face à ton doux soleil,

Et aux instants magiques, de ta belle saison.

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                                                    Cathy ©

     Je vous dépose ici un poème que j'avais écrit en 2010,

 peu après l'ouverture de mon blog.

     Il apportera un peu de vert à l'actuelle saison

 qui est encore fraîche et pluvieuse en Belgique...

En raison de travaux réalisés chez moi par une entreprise,  

je n'ai pu visiter vos blogs mercredi.

Je répondrai aujourd'hui à vos agréables commentaires et vous lirai plus posément dans la journée. 

Je ne vous oublie pas, croyez-le bien.

Amitiés à toutes et à tous.

Cathy.