LE DEVENIR D’UN PAON
Si de son cri ingrat, évoquant un prénom,
Le paon peut agresser, quelquefois les oreilles,
Sa parade amoureuse, et ses plumes en rond,
Restent pour le regard, naturelle merveille.
Les autres animaux, certainement jaloux,
Tout comme les humains, face à lui ébahis,
Sont interrogatifs, fascinés par sa roue,
Reflets multicolores, et nulle facétie.
Mais plutôt que laisser, ces plumes atypiques,
Dans leur plus beau milieu, l’Homme en un vase place,
La suprême parure, dont les tons mirifiques,
En décoration, là jamais ne le lassent.
Le paon ne criera plus, « Léon » à tous instants,
Sa roue s’est refermée, il ne subsiste d’elle,
Qu’un vase silencieux, certes fluorescent,
Mais parade n’a plus, sa grâce naturelle.
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Cathy, le 27 Septembre 2011 ©