PENSEES VAGABONDES

Un sillon de lumière, transperce les nuages,

L’Hérault est déjà loin, change le paysage,

J’avance doucement, vers les brumes du Nord,

Où la nuit tombe vite, changement de décor.

« Bruxelles-Capitale », s’annonce peu à peu,

Mon voisin s’est levé, ne posant pas les yeux,

Sur mes rimes écrites, en toute discrétion,

J’ai sorti mon carnet, et aussi mon crayon.

Puis j’aperçois la pluie, ne laissant pour dorures,

Sur les pavés mouillés, que les belles moirures,

Chez nous pas d’arc en ciel, c’est plus souvent au sol,

Que brillent les couleurs, finis les parasols.

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                                                       Cathy, le 5 Octobre 2012 ©

Poème écrit dans le TGV "Agde-Bruxelles"... Me voici rentrée depuis vendredi soir (à la nuit tombée). Journée de samedi très occupée. Je passerai sur vos blogs aujourd'hui et répondrai à vos très agréables commentaires. Amitiés à toutes et à tous,

Cathy.

PLAGE DE SABLE NOIR

(Cap d’AGDE)

Mélange de basalte, de sable et coquillages,

Qu’apportent les ressacs, sur la plage sauvage,

Mon cœur est transporté, comme vagues s’échouent,

Face à tant de beautés,  je me mets à genoux.

J’ai besoin de toucher, m’imprégner et sentir,

Tout ce que la nature, vient ici embellir,

Je me sens si petite, devant l’immensité,

Paysage se fait, leçon d’humilité.

Plage de sable noir, qui émeut et surprend,

Mon cœur qui a faibli, ici je fais serment,

De crier haut et fort, mais seulement en rimes,

Ce que jamais ma voix, en « je t’aime » n’exprime.

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                                                       Cathy, le 3 Octobre 2012 ©

                                                                                   (Les photos sont de Nina)

LA DOUCEUR DE L’HERAULT

Debout sur la terrasse,  j’entendais les grillons,

Les étoiles brillaient, Vénus à l’horizon,

Le ciel bien dégagé, étalait sa splendeur,

Après tant de soleil, durant nombreuses heures.

Comment imaginer, manger midi et soir,

Humant cet air marin, et même dans le noir,

Avoir la pleine lune, comme douce compagne,

Pour unique éclairage, en "pays de Cocagne",

J’ai marché jusqu’au phare, en découvrant  le « Grau »,

Beauté de la nature, la magie de l’Hérault,

Sa digue composée, de pierre basaltique,

Paysage de rêve, étendue mirifique.

Les rires de Nina, éclataient au soleil,

En faisant de ce monde, plus belle des merveilles.

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                                                    Cathy, le 2 Octobre 2012 ©

UNE EPREUVE ET UNE MAIN…

Serais-je seulement,

Destinée aux épreuves,

Antérieurement,

Aurais-je mis en œuvre,

De multiples méfaits,

Que la vie me renvoie,

M’a-t-on réincarnée,

Après vie d’autrefois ?

Arrive l’échéance,

D’un séjour destiné,

A m’offrir des vacances,

Dans le calme, la paix,

Pourquoi sournoisement,

Des malfrats sont entrés,

Dans mon appartement,

Et ainsi, m’ont violée ?

Préméditation,

A mes yeux, odieuse,

Versification,

De pensées crapuleuses,

Dans cette vie j’avance,

A côté de cerveaux,

Pour lesquels « décadence »,

Reste le maître-mot.

Mais voici qu’une main,

Directement tendue,

Pour joyeux lendemains,

M’a vite soutenue,

C’est une poétesse,

Devenue mon amie,

Déjà rires en liesse,

Tuent toute léthargie.

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                                                 Cathy, le 29 Septembre 2012 ©

Je n'ai pas voulu assombrir mes écrits durant cette dernière semaine de vacances, mais j'ai appris lundi dernier que mon appartement a été cambriolé. Je vous passe les détails de cet acte odieux et des différentes démarches auxquelles j'ai fait face immédiatement, mais je dois avouer que j'étais totalement accablée. C'est la première fois que cela m'arrive et je me suis vraiment sentie violée dans mon intimité. Si mon mari est rentré sur Bruxelles,  j'avoue ne pas en avoir eu la force (première fois aussi que je ne fais pas face à une épreuve, je n'en peux plus). Il m'a donc amenée à Paris afin que je prenne le TGV pour Agde, où m'attendait "Nina", qui m'a très spontanément accueillie chez elle pour quelques jours, le temps que mon mari décante cette situation et que je me retape le moral (ce qui, avec elle, n'est vraiment pas difficile !).   

C'est ce que j'appelle l'amitié...

A très bientôt, et grand merci pour tous vos messages, auxquels je n'ai pas répondu pour les raisons que je vous expose ci-dessus.... Je ne doute pas que vous le comprendrez aisément.

Amitiés à toutes et à tous.

Cathy. 

« LE MOUSTOIR »

Niché dans cette impasse, je le connais par cœur,

Tant je l’ai exploré, respirant les odeurs,

De toutes les essences, qui complètent ici,

L’âme d’une demeure, inspirant mon esprit,

Ses occupants portaient, autrefois les costumes,

Typiquement Bretons, respectant les coutumes,

Bien présentes encore, et je pense souvent,

A ceux qui, en ce lieu, laissent traces du temps.

L’été s’en est allé, mais ces pierres toujours,

Résistent aux saisons, et dès le petit jour,

Exulte l'atmosphère, qui sommeille au « Moustoir »,

Lui qui ne cessera, jamais de m’émouvoir.

Non, rien ne disparaît, des pierres qui vieillissent,

Les souvenirs et charme, toujours les définissent.

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                                                        Cathy, le 21 Septembre 2012 ©

Voici, pour illustrer mon poème, deux photos du gîte dans lequel je me trouve. La première ne présente que la façade avant. L'arrière de cette demeure donne sur le terrain arboré dont vous pouvez voir une partie sur le cliché ci-dessous. Lorsque l'on connaît un peu "l'histoire" de cette propriété, on ne reste guère insensible à l'âme et à l'atmosphère qui se dégagent de ce lieu.

Recevez toutes mes amitiés d'une Bretagne particulièrement pluvieuse aujourd'hui. Mais le soleil semble revenir... A bientôt,

Cathy.