PAR-DELA CETTE TOILE

Par-delà les espoirs, qu’ici l’on ne voit pas,

Par-delà les regrets, qui ne s’expriment pas,

Par-delà ce qu’évoquent, toutes expressions,

Par-delà les poèmes, ou les citations,

Il y a les visages, cachés par cette toile,

Les enfances blessées, mutilées par un voile,

Sincérité certaine, exprimée par les mots,

Volonté évidente, de surmonter les maux.

Mais il y a aussi, les masques dont certains,

S’équipent sans penser, que peut-être demain,

Fatuité va tomber, et la non transparence,

Puisque toile pour eux, est un lieu d’apparences.

Restons vrais, restons nous, même si la pudeur,

Couvre de nos pensées, quelquefois la noirceur,

Comme le font les peintres, en couleurs exprimons,

Le fond de notre cœur, et sans contrefaçon.

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                                                Cathy, le 8 Janvier 2012 ©

A MOTS COUVERTS

Mes rimes sont fragiles, comme ce blanc cristal,

Sans refléter pourtant, sa fière transparence,

Pas de trace d’airain, il n’a pas sa présence,

En mes pages restées, mon espace vital.

En mon jardin secret, il y a seulement,

Espèces inconnues, qui n’ont pas place ici,

Quelques ronces encore, mais des roses aussi,

Qui, comme le roseau, se dressent fièrement.

Le vent et la tempête, n’ont pas prise sur elles,

C’est ainsi que ma plume, brille comme vermeil,

Nuages disparus, arrive le soleil,

Je protège mes mots, d’un voile de dentelle.

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                                                                  Cathy, le 6 Janvier 2012 ©

LA FUSION DES ESPRITS

L’Homme parle c’est vrai, à ses doux compagnons,

Un chien, un chat ou autres, animaux à foison,

Tant de nous ils saisissent,  parlent aussi entre eux,

Mais j’ai vu récemment, un être fabuleux.

Comprendre sans parler, une vétérinaire,

A récemment prouvé, son extraordinaire,

Capacité « d’écoute », ainsi elle devine,

La vie de l’animal, et elle se destine,

A la vocation, d’expliquer à tout maître,

Ce que son compagnon, ne laisse pas paraître,

Autre façon encore, de soigner, de guérir,

Et de panser des plaies, simplement sans mot dire.

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                                                                   Cathy, le 3 Janvier 2012 ©

Ce poème m'a été inspiré après avoir regardé une émission télévisée sur une chaîne Belge.

Une vétérinaire, installée à Bruxelles, s'est livrée à une expérience incroyable en présence d'un confrère et de deux propriétaires de leur animal de compagnie :

- La première cliente était une dame âgée, venant consulter pour son chien (14 ans)

Sans rien savoir de l'animal, la vétérinaire a indiqué que ce chien exprimait combien il avait souffert d'un très long voyage en voiture survenu il y a longtemps. Qu'il avait récemment perdu son maître, et qu'il lui indiquait aussi l'endroit de la maison où il aimait être seul et tranquille. Selon elle, il s'agissait d'un chien que cette dame avait recueilli...

La propriétaire de ce chien a indiqué que c'est son fils qui avait trouvé ce chien en Espagne, il y a quelques années, et qui l'avait ramené en voiture mais n'avait pu le garder et l'avait confié à sa mère. Celle-ci avait effectivement perdu son mari depuis peu. Elle a confirmé également la description du lieu de prédilection de cet animal qu'avait faite la vétérinaire.

- Quant à la seconde expérience, la vétérinaire a immédiatement compris que le chien face à elle "ne comprenait pas pourquoi il était là, car sa maîtresse se faisait du souci pour rien"... Elle a deviné ce qui inquiétait cette dame, et cela s'est confirmé lorsque l'autre vétérinaire a examiné l'animal.

Il semblerait que cette "technique d'approche" des animaux s'apprend... A condition, toutefois, d'être particulièrement sensible à leurs ressentis.

Je n'oblige, bien sûr, personne à y croire, mais souhaitais partager cela avec vous.

J'ai, pour ma part, été très impressionnée.

Amitiés,

Cathy. 

DOUBLE CONSTATATION

Pour m’aérer l’esprit,  je suis partie à pied,

Faisant ainsi mes courses, comme cela me sied,

Tous articles de luxe, que l’on vend à prix d’or,

Aujourd’hui sont bradés, dites-moi si j’ai tort,

De constater encore, que nous sommes « dindons »,

D’un commerce dont nous, ne tenons le guidon,

Qu’en veillant à ne pas, céder à l’influence,

De l’exhibition, d’une telle opulence,

Celle que l’on affiche, chaque veille de fête,

Celle qui pour beaucoup, est un vrai casse-tête,

Combien de bénéfices, sont ainsi engloutis,

Par tous ces revendeurs, exagérant leurs prix !

D'autre part c'est après, des luttes incessantes,

Qu'ils ont compris enfin, l’angoisse permanente,

Des Restaurants du Cœur, qui peinent à nourrir,

Tous ceux qui font la queue, ils vont enfin "offrir",

Les denrées qu'autrefois, ils ne leur donnaient pas,

Prétexte fallacieux, « ils ne le pouvaient pas »,

Cette année seulement, les voilà qui acceptent,

De revenir enfin, sur ce mauvais concept.

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                                                         Cathy, le 2 Janvier 2012 ©

Si cette année 2012 pouvait offrir le bonheur... Ce serait enchanteur,

Si elle pouvait vous maintenir en santé... J'en serais enchantée,

Si elle pouvait réaliser vos désirs... Ce serait un plaisir,

Si elle permettait à chacun de ne plus avoir faim... Elle changerait des destins,

Si elle trouvait un toit pour les sans-abris... Elle serait vraiment bénie,

Et si elle pensait aussi à la paix dans le monde... Nous danserions à la ronde.

Amitiés et meilleurs souhaits pour vous toutes et tous,

Cathy.