LIBERATION
« Vingt-six ans de métier, et je n’ai jamais vu,
Un aussi propre plâtre, blanc comme à son début ! »,
Ce furent les propos, que me tint mon docteur,
Venu me délivrer, accueilli en sauveur.
Mais le bruit de la scie, m’a un peu effrayée,
Résistante résine, à moi s’est attachée,
Cette roue, ce moteur, font penser au dentiste,
Je serre donc les dents, mais la crainte persiste.
Après de gros efforts, « l’étau » enfin ouvert,
Avec soulagement, mon pied j’ai découvert,
Quelle fut ma surprise, il était tout bleui,
Qu’a-t-il fait tout ce temps, dans ce si blanc étui ?
« C’est l’effet de l’entorse », a dit le médecin,
« Les maux de votre pied, n’étaient pas anodins,
« Essayez de marcher, en me tenant la main,
Contactez un kiné, pour qu’il vienne demain ».
Oublions maintenant, ce mauvais souvenir,
Je promets de veiller, à longtemps réfléchir,
Où je pose les pieds, regarder les endroits,
Plus de gestes brutaux, et de pas maladroits.
-&-&-&-
Cathy, le 26 Mars 2013 ©
Mon médecin m'a ôté, mardi, le plâtre qui protégeait ma cheville depuis quinze jours. Et, ce, suite à une
sérieuse entorse déclarée après une chute à mon domicile.
Je vous narre, ici, en poème, comment ce déplâtrage s'est déroulé.
Mon pied est bleui sur toutes les faces, c'est assez surprenant ! Je peux marcher sans exagérer, et vais recommencer
la rééducation.
Je me sens quand même "délivrée" !
Je réponds, ce mercredi, aux commentaires auxquels je n'ai pas encore donné suite.
Après ce déplâtrage, un bon bain
s'impose !
Amitiés à toutes et à tous,
merci pour votre fidélité.
Cathy.