RIMES D’UN AUTRE TEMPS

Ma poésie se grime, de ces alexandrins,

Résonance d’antan, inspirant à certains,

J’ai pourtant asséché, le puits de mes souffrances,

Dévoilant en mes rimes, traces de mon enfance.

En ces siècles passés, aurais-je donc vécu,

L’hémistiche n’étant, pas vraiment convaincu,

De pouvoir exprimer, constamment le présent,

Restant parfois rebelle, à ce tout autre temps.

Ne croyez pas surtout, qu’ici je me morfonde,

Mes rimes sont un lien, nécessité profonde,

Entre la résurgence, d’un trop sombre décor,

Et ce temps actuel, que souvent je dévore.

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                                                                             Cathy, le 8 Mars 2011 ©

ENFANTEMENT 

Espoir inassouvi, ou idée chimérique, 

Je n’osais pas quitter, le monde mirifique,

Des douces métaphores, m'emmenant quelquefois,

En longues promenades, errant à travers bois.

Publier mes poèmes, me semblait impossible,

Mais il n’y a dit-on, rien qui soit invincible,

Après plusieurs semaines, d’un grand chamboulement,

Est sorti mon recueil, comme un accouchement.

Dédale de pensées, vient de naître en ce lieu,

Pour marraine je n’ai, pas vraiment trouvé mieux,

Que mon inspiration, car sans elle jamais,

Je n’aurais pu écrire, durant autant d’années.

Vous qui m’êtes fidèles, en êtes les parrains,

M’ayant encouragée, à franchir c’est certain,

Ce pas vers l’inconnu, m’amenant aujourd’hui,

A présenter ici, en ces pages le fruit.

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                                                                  Cathy, le 5 Mars 2011 ©

Pour toutes informations, voir la rubrique "page" sur la colonne de droite

intitulée "mon premier recueil de poésies".

DOUCEUR AU CREPUSCULE

Laisse-donc au repos, mes paupières fermées,

Aussi tôt ce matin, ne viens pas m’éveiller,

Tu perces les rideaux et sans aucun scrupule,

Te voilà qui t’invites, obstiné crépuscule.

Si le soleil levant, m’est parfois agréable,

En été il paraît, quelquefois charitable,

Mais ne respecte pas, la grasse matinée,

Et douloureux réveil, commence au mois de Mai.

La bienfaitrice lune, offre clarté plus douce,

La nature ne l’aime, lorsqu’elle apparaît rousse,

Mais lueur sur mes yeux, est bien moins agressive,

Lune au petit matin, reste plus attentive.

Que le chant des oiseaux, s’invite au crépuscule,

Ce bruit m’est agréable, car il est minuscule,

Doux matin soit gentil,  respecte mon sommeil,

Que brille le soleil, mais qu’il ne me réveille.

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                                                                                 Cathy ©

Je passe la journée avec mon petit-fils et serai donc absente des blogs.

Amitiés à toutes et tous,

à Jeudi.

Cathy.

COMME UNE MINE D’OR

Tous ces mots qui transportent, mon déluge d’idées,

Vécu et émotions, en rimes déclinés,

Ont une résonance, inattendue sur d’autres,

Et dans leur univers, à mon tour je me vautre.

Ces échanges propices, à découvrir chacun,

Ne vont pas effacer, l’avenir incertain,

La guerre et l’égoïsme, ce monde qui fait peur,

Le manque de partage, troublant aussi nos cœurs.

Mais valeurs matérielles, sont incommensurables,

Auprès de l’amitié, minerai véritable,

Celui-là ne se pèse, certes pas comme l’or,

De n’avoir aucun prix, le transforme en trésor.

Tout être dans la vie, d’une main a besoin,

Se cachent quelquefois, tristesses dans un coin,

Quand on sèche une larme, on éprouve un bonheur,

La vie explose alors, en millions de couleurs.

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                                                                               Cathy, le 27 Février 2011 ©

                                                                                            (Image extraite de Easy4blog)

EFFLUVES D’UN MATIN

D’un voile immaculé, j’ai revêtu mon corps,

M’éveillant ce matin, dans sublime décor,

Fragrances agréables, en ouvrant ma fenêtre,

Venues de la nature, ont envahi mon être.

J’ai suivi du regard, les arbres implorant,

De toute leur hauteur, l’arrivée du printemps,

Afin que les bourgeons, activent leur feuillage,

Prière des oiseaux, s’y est jointe en partage.

Fantômes de mes nuits, dans le ciel  j’ai pu voir,

Symbole du départ, d’un sombre désespoir,

Abysse dans lequel, je m’étais fourvoyée,

Où ma muse elle aussi, semblait s’être noyée.

Mais nature invoquant, d’aussi belle manière,

La venue du printemps, ce matin en prière,

Vit ma plume soudain, renaître de ses cendres,

Déposer quelques rimes, sans crainte des méandres.

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                                                                                 Cathy, le 25 Février 2011 ©